L’église Notre Dame du Val a été édifiée en 1967 rue de Couasnon, à l’emplacement d’anciennes pépinières. Elle répondait à l’augmentation démographique très importante de cette partie d’Olivet située sur la rive droite du Loiret. D’architecture moderne, sa construction a été assurée par le diocèse d’Orléans, avec la participations des paroissiens.
Elle a été élevée au rang d’église paroissiale au même titre que l’église Saint-Martin. Elle renferme elle aussi une copie de la statue de la Vierge d’Olivet.
Avant la construction de Notre-Dame-du-Val, les offices dominicaux du quartier se tenaient dans la petite chapelle du château de Couasnon, près de l’Horloge Fleurie. De dimensions modestes, cette chapelle avait eu le privilège d’abriter l’authentique statue de la Vierge d’Olivet pendant une grande partie du XIXe siècle.
Quant au château de Couasnon, il a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale.
La Vierge d’Olivet :
Fabriquée en albâtre (variété tendre de marbre), l’original de la Vierge d’Olivet est exposée aujourd’hui au Musée du Louvre, aile Richelieu. A la différence des copies présentes à Saint-Martin et à Notre-Dame-du-Val, il est à noter que l’original était partiellement peint et doré.
Les historiens de l’art ont fixé son origine entre 1510 et 1520 et son auteur présumé serait Guillaume Regnault, un élève et collaborateur du grand sculpteur Michel Colombe.
Plus grande que nature (1.83m), d’une belle prestance, portant l’Enfant Jésus au bras droit, la Vierge rappelle par son visage large et lisse certaine vierges du XVIIIe siècle. Ce n’est qu’en 1805 qu’elle apparaît officiellement à Olivet, dans l’inventaire après décès de François-Luc Jacque de Mainville. La statue se trouvait alors dans la chapelle du château de Couasnon, mais on ignore comment elle y parvint.
En 1872, elle fut vendue à des amateurs d’art, puis, en 1875, revendue au Musée du Louvre. C’est donc cette présence certaine à Olivet pendant trois-quart de siècle qui lui a valu de nom de Vierge d’Olivet.
Extrait du livre « A la recherche du passé d’Olivet » – 1997