Privat, dont le nom est devenu Pryvé par altération locale , évêque des Gabales, diocèse du Gévaudan, vers 250 et Maximinus, dit Mesmin, , neveu d’Euspicius (St Euspice, évêque d’Orléans) ont donné leur nom à la ville et à la paroisse de St Pryvé-St Mesmin.
Clovis donna en 501 à St Euspice le domaine de Micy pour y établir un monastère dont Mesmin fut le premier abbé.
Saint Privat, qui appartenait à une famille arverne, avait l’habitude de se retirer dans une grotte où il se livrait à la prière et à l’ascèse. C’est là que la vénération des fidèles vint le prendre pour l’élever au siège épiscopal. Une horde de Vandales, menée par un chef nommé Crocus, ayant fait irruption dans le pays, les habitants se réfugièrent dans le château de Gièze, et Privat dans sa grotte, où il priait pour ses fidèles. Les barbares l’ayant découvert le maltraitèrent sans succès pour lui faire révéler la retraite de ses ouailles. Il mourut quelques jours plus tard des suites de ses blessures. Cela se passait en 258.
Saint Mesmin serait mort d’une fièvre pernicieuse en 520, et ses restes reposeraient dans la grotte au-dessus de laquelle fut élevé l’oratoire de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Vers 631, le corps de Saint Privat fut transporté à S. Denis près de Paris. Vers 776, il fut transféré à Salone en Lorraine. Plusieurs localités du nom de St. Privat, font état de ce séjour. Plus tard, un moine du nom de Clocbert le ramena dans le diocèse du Gévaudan, dont l’évêché devint Mende au 11ème siècle (c’est pourquoi l’hagiographie de St Privat le nomme communément évêque de Mende). Sur le chemin du retour, des églises furent bâties sous son vocable, dans les environs d’Orléans et de Bourges.
Une première église fut construite, qui se situait au vieux bourg, alors au cœur du village. Mais lors du conseil de Fabrique du 4 octobre 1863, il fut décidé que cette église, trop petite et très humide, serait remplacée par une nouvelle église érigée plus au centre.
C’est ainsi que, le 7 mai 1865, la première pierre de l’église actuelle fut bénite. Cette église fut construite uniquement grâce à la générosité et aux souscriptions des habitants sur une propriété achetée par de généreux membres du Conseil.
Les vitraux du chevet de l’église représentent les deux saints.